« Et nous allons mettre fin aux pratiques qui risquent de faire de la Grande-Bretagne un pays où nos enfants grandissent en étant tellement habitués à voir violer leurs libertés qu’ils l’acceptent sans question. Il n’y aura pas de base de données Contact Point des enfants. »
Déclaration de Nick Clegg, vice-premier ministre du Royaume-Uni (19 mai 2010). Décision confirmée par la circulaire du 21 juillet 2010 du ministre de l’éducation, avec déconnexion effective depuis le 6 août 2010 et destruction des données sous deux mois (*).
Aux enseignants et parents d’élèves, aux conseils des maîtres et conseils d’écoles, aux citoyens…
Cet été, les décisions du Conseil d’Etat contre Base élèves et le fichier national BNIE ont été largement relayées par les médias. Ce jugement rétablit notamment le droit d’opposition des parents et confirme l’illégalité de tout rapprochement ou mise en relation des données de Base élèves avec d’autres fichiers. Il vient s’ajouter au « rappel à la loi » déjà adressé par le Parquet de Paris au ministère de l’éducation nationale suite aux 2100 plaintes des parents. Si d’importantes illégalités sont ainsi reconnues, le Conseil d’Etat autorise malgré tout le ministère à poursuivre l’utilisation de ces fichiers, moyennant certains aménagements impératifs à mettre en œuvre dans un délai de 3 mois, soit d’ici le 19 octobre au plus tard. Lire le reste de cette entrée »