Quand la statistique officielle met en doute la pertinence de la BNIE
Posted by retraitbaseeleves sur 16 mars 2010
LDH Toulon, 15 mars 2010 (version 2). — La lecture de documents du Conseil national de l’information statistique (CNIS) peut être très instructive. On découvre, par exemple, dans le compte-rendu de la réunion du 12 octobre 2009 de sa Commission services publics, que ses participants évoquent les mêmes questions que les opposants à Base élèves 1er degré. Le problème essentiel est lié à l’absence de précision concernant la finalité de l’identifiant national élève (INE) et celle de l’enregistrement d’informations personnelles dans les bases de données du ministère de l’Education nationale. S’agit-il pour le ministère de:
- dénombrer – par exemple, les élèves inscrits au CNED ?
- ou d’établir des statistiques – pour estimer, par exemple, la proportion des élèves qui à l’issue de l’enseignement primaire ne maîtrisent pas les notions élémentaires d’arithmétique ?
Dans ce dernier cas, on peut légitimement demander pourquoi il n’est pas fait appel aux techniques bien connues d’échantillonnage qui permettent d’obtenir des réponses sous forme de pourcentages – ce qui évite l’enregistrement de données nominatives pour la totalité des élèves? Et pourquoi n’a-t-on pas mis en place un cryptage des informations qui aurait empêché l’exploitation ultérieure de données personnelles susceptibles de stigmatiser les individus ?
Autant de questions sous-jacentes au débat du Cnis pour lesquelles les opposants à Base élèves attendent toujours des réponses claires. (…) A cet égard, les soupçons d’utilisation de ces bases de données pour le repérage d’enfants délinquants [5] ou d’enfants issus de familles immigrées non-régularisées [6] n’ont pas été levés, ce qui ne manque pas d’alimenter l’inquiétude des familles. Lire la suite
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