Par Claude Didier, directeur d’école dans l’Isère [1].
À ceux qui imaginent que Base-Élèves est devenu inoffensif depuis l’arrêté du 20 octobre 2008, il suffit de répondre qu’avec l’INE, Identifiant National Élève, et avec la Base Nationale des Identifiants Élèves, qui conserve les données pendant 35 ans, l’État a prévu l’outil caché parfait, aux finalités inchangées : ficher la jeunesse pour mieux la contrôler. Un exemple : tout nouvel arrivant en France sera immédiatement repéré puisqu’il ne disposera pas d’INE. Allô la préfecture ?